L’USM assure son maintien

Les Mulhousiens ont signé une superbe victoire (3-0) face à Sennecey-le-Grand, hier au Cosec de Bourtzwiller. Un succès qui leur assure le maintien en Nationale 2.

Voilà une bonne chose de faite ! Alors qu’il ne restait que deux journées avant la fin de la saison, l’USM n’avait toujours pas assuré son maintien en N2. Et alors que se profilait une ultime journée du championnat face à l’IAFVO, une équipe elle aussi en difficulté, les Mulhousiens se sont sorti une grosse épine du pied en s’imposant en trois sets, hier face à Sennecey-le-Grand.

Malgré l’enjeu et le stress, les Mulhousiens ont su prendre le match par le bon bout. Revigorés après leur victoire ramenée de Villefranche le week-end dernier, ils n’ont pas tergiversé en étant focalisés sur leur objectif : le maintien. « On a été bien concentrés dès le début et durant tout le match, confie Hugo Gionta, le libéro de l’USM. Tout le monde a été concerné. »

Solides au block à l’image de Pozzi, efficaces au service et à l’attaque, les Mulhousiens ont imposé leur jeu et empoché le premier set (25-22). Un pas de plus vers le maintien dont les contours se sont dessinés et affinés au fur et à mesure des échanges.

Dans la deuxième manche, l’USM n’a pas baissé le rythme et a posé de grosses difficultés à son adversaire. Animés par un esprit de revanche, les joueurs de Cédric Hauswald ont survolé les débats et enlevé le deuxième set avec autorité (25-17).

Menés deux sets à rien, les visiteurs ont réagi dans le troisième acte. L’entrée en jeu de leur pièce maîtresse, le pointu Ben Jeddi, a eu son impact et les Mulhousiens ont dû resserrer le jeu et puiser dans leurs réserves pour ne pas se laisser embarquer dans une quatrième manche. Kokuvi, coté mulhousien, a aussi apporté sa puissance et son punch en rentrant sur Allheily.

Plus disputé, le match a gagné en intensité et en tension. Seven s’est énervé sur une décision arbitrale et a écopé d’un carton rouge, alors que l’USM menait 19-17. Tendue, la fin du set a tenu toutes ses promesses. L’USM a su arracher la manche (26-24) et une victoire qui lui assure le maintien. Ce qui suffit à son bonheur.

« On a fait le travail, savoure Hugo Gionta. On a retrouvé une bonne dynamique et un esprit d’équipe qui nous avait parfois fait un peu défaut cette saison. Même si le maintien est acquis, on veut encore aller chercher la victoire sur notre dernier match à Strasbourg. »

Ce sera le 28 avril pour mettre un terme à une saison harassante qui connaît un épilogue heureux.

Christelle HIMMELBERGER , dans l’Alsace du 15/05/2019

Une victoire qui fait du bien

Les Mulhousiens ont fait un pas de plus vers le maintien en Nationale 2 en s’imposant (3-1), hier à Villefranche.

Alors que la fin de la saison approche à grands pas, les Mulhousiens savent qu’ils n’ont plus le droit de laisser des points en route. Motivés, ils ont su tirer le meilleur d’eux-mêmes pour rendre fructueux leur déplacement à Villefranche hier, en décrochant une victoire en quatre sets.

Tout n’a pas été si simple, avec notamment une entame de match délicate. L’USM a perdu le premier set sur le fil (25-27) en ne jouant pas son meilleur volley. « On n’est pas bien entrés dans ce set, peut-être que cela est dû au voyage, concède Cédric Hauswald, l’entraîneur mulhousien. L’état d’esprit était là, mais pas encore les jambes. »

Les jambes se sont ensuite dégourdies et la machine mulhousienne s’est mise en route. Bien orchestrés à la passe par Félix Peterschmitt, les Alsaciens ont su dompter une équipe de Villefranche loin de baisser les bras. « On est partis avec un seul passeur vu que Thibault Buze était absent, mais Félix a mieux distribué le ballon dans le deuxième set en passant davantage par le centre, souligne Cédric Hauswald. Cela nous a aussi permis d’être souvent en un contre un aux ailes. »

La tête et les jambes

Appliqués en attaque et solides en défense, les Mulhousiens ont repris la main sur le match en remportant les trois sets suivants (25-20, 25-18, 25-20) sans vraiment trembler. « Les caractères se sont réveillés dans le bon sens après la perte du premier set, confie le coach de l’USM. On a été forts dans les têtes en étant solides dans le money time. »

L’entraîneur mulhousien, dont l’effectif n’était pas au complet, a pu se réjouir du retour d’Hasan Seven, qui a apporté son écot à la victoire de l’USM. Un succès qui fait du bien aux Haut-Rhinois, qui prennent un peu d’air avec la zone rouge. Mais le maintien n’est pas encore dans la poche. « On est très content de cette victoire et c’est la meilleure chose qui pouvait nous arriver, apprécie Cédric Hauswald. L’IAFVO a perdu et c’est une bonne chose de plus pour nous. Mais il va falloir rester concentré. »

Le coach mulhousien sait que rien n’est fait dans cette fin de saison passionnante. Mais il espère que ses joueurs assureront définitivement leur maintien en N2 dès dimanche prochain lors de la venue de Sennecey-le-Grand au Cosec de Bourtzwiller.

Villefranche – US Mulhouse 1-3. Les sets : 27-25, 20-25, 18-25, 20-25. Arbitrage de MM. Bourgeois et Collados.

Christelle HIMMELBERGER

L’Alsace du 08/04/2019

L’USM frappe fort

En dominant de la tête et des épaules Villejuif, l’USM a réalisé une juteuse opération au classement. Face à une grosse cylindrée, intransigeante à domicile avec seulement un set concédé, les Mulhousiens ont réalisé une démonstration de force en s’imposant en trois manches. C’est la 5° Victoire des Haut-Rhinois et celle-ci s’est dessinée aux détours d’un premier set construit de main de maître. Entre une réception de belle facture et des attaques qui trouvaient leur écho, Mulhouse assénait un premier coup d’accélérateur qui laissait de marbre les locaux (11-16). Tout en contrôle, Mulhouse remportait le gain de la première manche (18-25). S’ensuivait un mano à mano haletant dans le deuxième set, où les Mulhousiens donnaient toujours autant le change aux Franciliens (16-16). Ces derniers, qui avaient en main l’occasion de fructifier leur renouveau en égalisant, rataient le coche. Sur sa seconde balle de set, Mulhouse ne se faisait pas prier pour remporter au nez et à la barbe de son adversaire ce set si crucial (26-28). En confiance, la formation haut-rhinoise poursuivait sur sa lancée pour mettre à mal la rébellion adverse, si bien que tous les signaux étaient au vert chez les visiteurs (10-14). Ces derniers gardaient la main jusqu’au bout pour remporter un succès ô combien précieux dans la chasse au wagon de tête.

De l’Ombre à la lumière

Les Mulhousiens ont assuré l’essentiel en s’imposant (3-1) face à Paris/Saint-Cloud, hier à domicile. Mais ils ont souffert dans les deux premiers sets avant de prendre le dessus.

Battus à Tourcoing le week-end dernier et avant d’affronter les équipes du trio de tête dans les prochaines semaines, les Mulhousiens auraient pu considérer le match contre Paris Saint-Cloud, hier, comme une formalité. En difficulté, les Parisiens n’avaient toujours pas remporté la moindre victoire et n’avaient glané que deux sets en route.

Pour ne pas s’engluer dans le ventre mou, la victoire était impérative. Mais la prestation de l’USM a été loin d’une balade de santé face à des Parisiens qui ont mené la vie dure aux Mulhousiens dans les deux premiers sets. Les attaques du Capitaine Nedelec et de Deveber ont mis à mal, la défense mulhousienne, obligée de courir après le score (13-16, 16-21).

Pas assez percutants au contre, les Haut-Rhinois ont connu de grosses difficultés. Manquant de précision en attaque, ils ont concédé le set initial (21-25) avant de continuer à peiner dans la deuxième manche. Kokuvi et Seven ont bien tenté de faire parler leur force de frappe offensive, Paris Saint-Cloud a aussi distillé des attaques puissantes (10-11).

Plus présents au contre, les Mulhousiens ont repris les devants (13-11, 15-13) avant de devoir se passer du central Ludovic François, touché au bas du dos, et qui a laissé sa place à Ferder. Inquiets de voir leur coéquipier se déplacer difficilement au bord du terrain, ils ont eu du mal à enfoncer le clou ! (20-20). Pire, ils ont même dû sauver une balle de set, sous l’impulsion de Kokuvi, pour ne pas être menés deux sets à rien avant de s’en Sortir miraculeusement sur une attaque parisienne qui s’est écrasée juste derrière la ligne (27-25).

Kokuvi au four et au moulin

Bousculés face à une formation parisienne surprenante qu’on a du mal à imaginer en avant-dernière position au classement, les Mulhousiens ont dû s’employer (9-9, 16-14) avant de prendre enfin le dessus. Emmenée par un Kokuvi au four et au moulin, percutant à l’attaque et solide au contre, l’USM a pris le large (23-19) et profité des errements des Parisiens, qui se sont écroulés au service (25-22). Dès lors, les Mulhousiens sont entrés en pleine lumière face à des Parisiens qui, eux, se sont éteints. Physiquement émoussés, ils ont été menés (1-0, 8-4, 16-9) sans jamais parvenir à revenir. Solides et efficaces, les coéquipiers de Peterschmitt ont bloqué les attaques de Paris et filé vers la Victoire (25-15) à l’issue d’un dernier set à sens unique.

Une victoire que les Mulhousiens sont allés chercher et qui leur permet de rester dans le sillage du podium avant d’ouvrir la parenthèse Coupe de France en se rendant à Besançon samedi prochain.

Christelle Himmelberger, dans l’Alsace du 06/11/2017

L’USM veut repartir de l’avant

Défaits (3-0) par Maizières, les Mulhousiens seront en appel, ce dimanche (à 14h), face à Villers-Cotterêts.

Il y a des matches à oublier. Celui livré par les Mulhousiens, dimanche dernier à domicile face à MaiZières/Metz, est de ceux-là. Battus 3-0 et incapables de garder une avance de huit points (21-13) dans le troisième set pour rééquilibrer les débats, les Haut-Rhinois ont vécu une cruelle désillusion face à des Lorrains heureux d’avoir infligé à l’USM sa première défaite de la Saison.

Les joueurs de Charles Gauthier et Jean-Paul Watzky devront montrer qu’ils sont capables de réagir, et vite. Dimanche (14h, Salle de la Doller), pour une nouvelle sortie devant leur public, ils auront l’occasion de se relancer face à Villers Cotterêts, qui est loin d’être un ogre. « On avait réalisé un match marathon à Reims, soldé par une victoire, et on est resté sur ce match-là, concède le réceptionneur-attaquant Gino Kokuvi. On ne s’est pas assez concentré sur celui contre Maizières et on l’a payé. Eux ont appliqué leur plan de jeu alors que nous, on n’était pas dedans. Cette défaite marque un coup d’arrêt, mais nous rappelle aussi que l’on doit rester appliqués, concentrés et investis à chaque instant. »

Cette défaite a fait chuter l’USM dans le ventre mou du classement (7°). Les Mulhousiens devront donc se lancer dans une remontée vers les sommets de la Nationale 2. Elle commence face à Villers Cotterêts, qui a remporté sa première victoire de la saison le week-end dernier après deux défaites initiales. « On ne connaît pas trop Villers-Cotterêts qui avait joué les play-downs l’an dernier, confie Gino Kokuvi. On ne sait pas trop à quoi s’attendre, mais on devra réagir et, surtout, éviter une nouvelle défaite. On a la chance de jouer deux dimanches de suite à domicile, on ne peut pas gâcher cette opportunité et lâcher des points qui risquent de coûter cher en fin de Saison. »

C.H., dans l’Alsace du 19/10/2017