Les Mulhousiens n’ont pas raté leur première sortie de la saison en s’imposant (3-0) face à Saint-Dié, hier à domicile, pour le compte de la N2.
Attaquer une nouvelle saison quand on fait figure de prétendant à la montée n’est jamais chose facile. Mais hier, l’US Mulhouse, qui débutait le championnat à domicile, a réussi à décrocher une victoire en trois sets.
Avec une détermination débordante, Félix Peterschmitt et ses coéquipiers ont gagné le premier set (25-16) sans difficulté. « On a gagné ce set presque trop facilement », concédait Jean-Paul Watzky, l’entraîneur mulhousien, en fin de partie.
Des débuts faciles qui se sont ensuite un peu compliqués. Faisant la course en tête dans la deuxième manche, les Mulhousiens ont compté jusqu’à cinq longueurs d’avance (19-14). Grâce à une grosse présence au contre, notamment de Baysang, et aux attaques de Kokuvi, Seven et François. l’USM était presque partie pour une petite balade dominicale. De l’autre côté du filet, Saint Dié avait du mal à trouver la solution. Seul le pointu Djarmaila, par ses attaques puissantes, a quelque peu déstabilisé les Mulhousiens.
Deux balles de set sauvēes
Les Haut-Rhinois ont alors eu du mal à enfoncer le clou. Coupables d’un petit relâchement, ils ont laissé Saint-Dié égaliser (19-19) et se procurer deux balles de set. Si l’une a été effacée magistralement par Kokuvi, l’autre l’a été de façon plus hasardeuse. Finalement, l’USM s’en sort bien en empochant le set (27-25) sur un contre de Ludovic François. « On a été un peu chanceux sur la fin du deuxième set avec une attaque de Saint-Dié qui sort de peu et une défense incroyable de notre libéro, Gionta, qui a défendu une bombe qui n’a pas été loin de toucher le plafond », avoue le Coach de L’USM.
La chance était du côté des Mulhousiens qui ont ensuite réussi à ne pas se disperser, malgré une entame de troisième set à l’avantage des Déodatiens (1-4). Sans s’affoler et sans s’énerver – alors que l’USM est connue pour avoir des joueurs au tempérament de feu -, les Haut-Rhinois ont su se montrer patients. Saint-Dié a fini par craquer devant la force collective mulhousienne qui a démontré, en un match, qu’elle pouvait faire de sérieux dégâts. Entre des centraux très impliqués au block (Ludovic François et Baysang), un passeur (Peterschmitt) polyvalent qui a su varier la distribution et montrer qu’il défendait aussi parfaitement le filet, un libéro (Gionta) courant défendre de nombreux ballons, et des attaquants (Kokuvi, Seven) inspirés, l’USM dispose d’une artillerie lourde.
Malgré quelques grains de sable dans l’engrenage, la machine mulhousienne était bien lancée (2217). De quoi donner du temps de jeu en fin de match à Winkelmuller à la passe et à la recrue Yerou, auteur de deux points dès son entrée. De quoi se diriger, aussi, vers une première victoire cette saison.