L’USM en rodage

Pour son premier test de la saison, la troupe de Cédric Hauswald n’était pas prête collectivement et individuellement pour soutenir la comparaison face à une fringante formation francilienne.

Les Mulhousiens ont toujours été sur la tangente, ne trouvant pas la clé pour semer la zizanie dans le camp adverse. « Je savais qu’après une préparation perturbée par l’arrivée tardive de certaines recrues, nous n’étions pas prêts, confiait Cédric Hauswald, l’entraîneur de l’USM. On a fait trop de fautes pour espérer réussir quelque chose. On a été trop inconstants pour s’en sortir. »

L’USM prenait rapidement la foudre des attaquants boulonnais. Larguée et dominée dans tous les secteurs du jeu, elle buvait la tasse, laissant l’ACBB prendre inexorablement confiance (16-8, 25-14). Malgré une agressivité retrouvée dans la seconde manche, la marche restait encore trop haute pour les Mulhousiens (21-25), qui s’inclinaient sur le même score dans le 3e set.

Ils vont devoir vite corriger le tir, car dès dimanche se profile le derby contre le SUC. Il ne sera alors plus question de retard à l’allumage.

L’Alsace du 07/10/2019

ACBB – USM 3-0. Les sets : 25-14, 25-21, 25-21. Durée du match : 1 h 32. Arbitres : MM. Hurst et Denis.

Un nouveau départ pour l’USM

Le visage de l’US Mulhouse sera bien différent cette saison après de nombreux départs de joueurs cadres. Le temps que la mayonnaise prenne, le maintien en Nationale 2 reste l’objectif principal des Mulhousiens, qui débutent le championnat dimanche à l’ACBB.

Alors que les Mulhousiens débutent le championnat par un déplacement à l’ACBB dimanche (14 h), ils devront s’habituer à faire sans plusieurs joueurs qui ont porté les couleurs de l’USM pendant de nombreuses années.

Félix Peterschmitt, Vadim Allheily et Gino Kokuvi (qui reste toutefois le préparateur physique de l’équipe) prennent du recul, alors que Mohamed Yérou et Victor Baysang ne poursuivent pas non plus l’aventure. Christian Pozzi, lui, n’a pas encore confirmé qu’il continuerait à prêter main-forte au groupe.

Du sang neuf

« Beaucoup de cadres ont décidé d’arrêter et on s’est retrouvés un peu coincés, ne cache pas Cédric Hauswald, l’entraîneur de l’USM. Il a fallu réussir à faire un groupe avec des gars plus jeunes. Ce sera différent. Du coup, on va essayer de chercher le maintien. »

Un maintien que les Mulhousiens ont décroché difficilement la saison passée, devant attendre l’avant-dernière journée pour souffler. Avec du sang neuf et les arrivées de Pierre Walch (Venelles), Nicolas Fuhrmann (ASIM), Yann Assirelli et Zakaria Mebarek de l’équipe II, ainsi que Nathan Basseville (Grenoble), l’USM devra tirer son épingle du jeu.

« On a repris l’entraînement le 22 août et disputé un tournoi à Strasbourg lors duquel on a affronté les autres équipes du Grand Est de notre poule, souligne Cédric Hauswald. On a pu voir un peu le niveau. Mais on part dans le doute avec un effectif jeune qui a besoin d’apprendre. »

Sur les dix équipes du championnat, six viennent du Grand Est (Reims, Maizières/Metz, SUC, USM, Strasbourg Volley et Grand Nancy II). Mais les Mulhousiens devront aussi se rendre à Asnières et à l’ACBB, en région parisienne, puis dans le Nord pour affronter la réserve de Cambrai.

« On part dans le doute »

« Beaucoup d’équipes vont jouer la montée et on va devoir s’arracher pour chercher le maintien, confie Cédric Hauswald. L’an dernier, les absences nous ont handicapés et obligés à jouer le maintien, alors qu’on avait un effectif pour viser plus haut. »

Dès dimanche à Boulogne-Billancourt, les Mulhousiens devront se battre. « On va découvrir cette équipe, souligne le coach de l’USM. Lors d’un premier match du championnat, on ne sait jamais si on joue contre une équipe forte ou plus faible. Mais on va essayer de grappiller une victoire. »

Départs : Allheily, Baysang, Kokuvi (arrêt), Peterschmitt (arrêt), Yérou. Arrivées : Assirelli, Basseville (Grenoble), Fuhrmann, Mebarek, Walch. Effectif : Assirelli, Basseville, Buze (passe), Fuhrmann, Gautrais, Gionta (libéro), Panou, Seven. Entr. : Cédric Hauswald.

Christelle Himmelberger, L’Alsace du 03/10/2019

À vaincre sans péril…

Le Strasbourg VB devait s’imposer tout en espérant un faux pas de L’Isle-Adam, hier, pour se maintenir en Nationale 2 masculine.

L’équation semblait simple pour Strasbourg face à l’US Mulhouse lors de cette ultime journée de championnat de France. Mais les Strasbourgeois peuvent dire merci aux Mulhousiens, venus dans la capitale alsacienne avec une équipe à effectif très réduit – Gionta, Seven, Kokuvi, Bonini et Yérou n’étaient pas là – et une motivation toute relative. En face, le SVB se présentait avec un six plus complet qu’à l’accoutumée : Lachaise faisait son retour (après une suspension) tout comme Allaoui-Lange (soucis de santé).Mais il n’y aura pas de match, ou presque. Les deux premiers sets ressemblent même par moments à une parodie de volley-ball, entre une équipe mulhousienne pas vraiment là, et une équipe strasbourgeoise sérieuse à défaut d’être géniale. Benoît, Ariihee, Hujatullah et Petkov enquillent les points alors qu’en face, la réception et le bloc de l’USM prennent l’eau. Seul Allheyli parvient l’une ou l’autre fois à se jouer du bloc strasbourgeois. Mais cela ne suffit pas : le SVB empoche ces deux manches 25-11, puis 25-16. Il y aura légèrement plus de suspense dans le 3e  et dernier set. Essentiellement parce que le SVB commet des fautes directes et n’arrive pas à creuser l’écart. Buze, Arzac et les jeunes pousses de l’USM ont un sursaut d’orgueil en fin de manche, mais les hommes de Philippe Nagels s’imposent finalement 25-23. Une victoire qui, combinée à la victoire au tie-break de L’Isle-Adam (2-3, à Besançon) suffit pour maintenir les Strasbourgeois en Nationale 2. Sans gloire, mais l’essentiel est là, avec cette 10e place finale. Juste derrière l’US Mulhouse, 9e à l’issue de cet exercice 2018/2019.

Par Barbara SCHUSTER, L’Alsace du 29/04/2019

L’USM sans pression

Après avoir assuré leur maintien en Nationale 2, les Mulhousiens peuvent aborder en toute décontraction leur ultime match de la saison, dimanche (15 h) à Strasbourg.

Ils ont failli trembler jusqu’au bout. Mais en alignant deux victoires consécutives à Villefranche et face à Sennecey-le-Grand, les joueurs de l’US Mulhouse ont grappillé six points qui valent de l’or. Surtout, cela leur a permis d’assurer définitivement leur maintien lors de l’avant-dernière journée du championnat.

Le soulagement a gagné les troupes de Cédric Hauswald qui pourront disputer le dernier match d’une saison compliquée et palpitante, dimanche (15 h) à Strasbourg, sans aucune pression. Une pression qui sera, en revanche, sur les épaules du Strasbourg Volley. Contrairement à leurs voisins haut-rhinois, les Bas-Rhinois n’ont toujours pas validé leur place en N2 pour la saison prochaine.

Actuellement avant-derniers, ils comptent le même nombre de points (19) que l’IAFVO qui les précède, et deux points d’avance sur la lanterne rouge, Besançon. Sachant que les Bisontins accueilleront l’IAFVO ce week-end, la victoire est impérative pour le Strasbourg Volley s’il veut espérer rester en N2. Il devra aussi espérer une défaite de l’IAFVO…

Petit coup de pouce ?

Rien ne sera simple pour les Strasbourgeois. Leur obligation de gagner va sans doute décupler leur motivation. Déjà au match aller, ils avaient mené la vie dure à l’USM, sortie victorieuse d’un match fou au terme de cinq manches acharnées (25-22, 26-24, 27-29, 20-25, 18-16). N’ayant plus rien à espérer de ce dernier match, les Mulhousiens vont peut-être mettre en avant la solidarité alsacienne pour offrir une chance supplémentaire aux Strasbourgeois de se maintenir… Verdict dimanche en fin d’après-midi.

Christelle HIMMELBERGER, L’Alsace du 25/04/2019

L’USM frappe fort

En dominant de la tête et des épaules Villejuif, l’USM a réalisé une juteuse opération au classement. Face à une grosse cylindrée, intransigeante à domicile avec seulement un set concédé, les Mulhousiens ont réalisé une démonstration de force en s’imposant en trois manches. C’est la 5° Victoire des Haut-Rhinois et celle-ci s’est dessinée aux détours d’un premier set construit de main de maître. Entre une réception de belle facture et des attaques qui trouvaient leur écho, Mulhouse assénait un premier coup d’accélérateur qui laissait de marbre les locaux (11-16). Tout en contrôle, Mulhouse remportait le gain de la première manche (18-25). S’ensuivait un mano à mano haletant dans le deuxième set, où les Mulhousiens donnaient toujours autant le change aux Franciliens (16-16). Ces derniers, qui avaient en main l’occasion de fructifier leur renouveau en égalisant, rataient le coche. Sur sa seconde balle de set, Mulhouse ne se faisait pas prier pour remporter au nez et à la barbe de son adversaire ce set si crucial (26-28). En confiance, la formation haut-rhinoise poursuivait sur sa lancée pour mettre à mal la rébellion adverse, si bien que tous les signaux étaient au vert chez les visiteurs (10-14). Ces derniers gardaient la main jusqu’au bout pour remporter un succès ô combien précieux dans la chasse au wagon de tête.