De l’Ombre à la lumière

Les Mulhousiens ont assuré l’essentiel en s’imposant (3-1) face à Paris/Saint-Cloud, hier à domicile. Mais ils ont souffert dans les deux premiers sets avant de prendre le dessus.

Battus à Tourcoing le week-end dernier et avant d’affronter les équipes du trio de tête dans les prochaines semaines, les Mulhousiens auraient pu considérer le match contre Paris Saint-Cloud, hier, comme une formalité. En difficulté, les Parisiens n’avaient toujours pas remporté la moindre victoire et n’avaient glané que deux sets en route.

Pour ne pas s’engluer dans le ventre mou, la victoire était impérative. Mais la prestation de l’USM a été loin d’une balade de santé face à des Parisiens qui ont mené la vie dure aux Mulhousiens dans les deux premiers sets. Les attaques du Capitaine Nedelec et de Deveber ont mis à mal, la défense mulhousienne, obligée de courir après le score (13-16, 16-21).

Pas assez percutants au contre, les Haut-Rhinois ont connu de grosses difficultés. Manquant de précision en attaque, ils ont concédé le set initial (21-25) avant de continuer à peiner dans la deuxième manche. Kokuvi et Seven ont bien tenté de faire parler leur force de frappe offensive, Paris Saint-Cloud a aussi distillé des attaques puissantes (10-11).

Plus présents au contre, les Mulhousiens ont repris les devants (13-11, 15-13) avant de devoir se passer du central Ludovic François, touché au bas du dos, et qui a laissé sa place à Ferder. Inquiets de voir leur coéquipier se déplacer difficilement au bord du terrain, ils ont eu du mal à enfoncer le clou ! (20-20). Pire, ils ont même dû sauver une balle de set, sous l’impulsion de Kokuvi, pour ne pas être menés deux sets à rien avant de s’en Sortir miraculeusement sur une attaque parisienne qui s’est écrasée juste derrière la ligne (27-25).

Kokuvi au four et au moulin

Bousculés face à une formation parisienne surprenante qu’on a du mal à imaginer en avant-dernière position au classement, les Mulhousiens ont dû s’employer (9-9, 16-14) avant de prendre enfin le dessus. Emmenée par un Kokuvi au four et au moulin, percutant à l’attaque et solide au contre, l’USM a pris le large (23-19) et profité des errements des Parisiens, qui se sont écroulés au service (25-22). Dès lors, les Mulhousiens sont entrés en pleine lumière face à des Parisiens qui, eux, se sont éteints. Physiquement émoussés, ils ont été menés (1-0, 8-4, 16-9) sans jamais parvenir à revenir. Solides et efficaces, les coéquipiers de Peterschmitt ont bloqué les attaques de Paris et filé vers la Victoire (25-15) à l’issue d’un dernier set à sens unique.

Une victoire que les Mulhousiens sont allés chercher et qui leur permet de rester dans le sillage du podium avant d’ouvrir la parenthèse Coupe de France en se rendant à Besançon samedi prochain.

Christelle Himmelberger, dans l’Alsace du 06/11/2017